La maçonnerie à pierres sèches est une technique de construction n’utilisant aucun liant. Les pierres sont bloquées les unes contre les autres. Un mur en pierres sèches reste souple, s’adapte aux mouvements du terrain et permet une meilleure gestion des eaux pluviales.

Lors de sa construction, on respectera le contact entre les pierres et le croisement des pierres d’un rang sur l’autre. La réalisation de travaux agricoles amenaient parfois  à procéder à ce qu’on appelle un épierrement sur les parcelles à cultiver : la terre est remuée plus ou moins profondément et les pierres se trouvant dans le sous-sol sont retirées et utilisées pour construire des ouvrages ; bâtir, par exemple, des murs de soutènement, des murs de clôture ou encore des cabanes pour les bergers et le bétail.

Selon la nécessité du quotidien, la technique de maçonnerie à pierres sèches permettait de réaliser également des constructions comme des fours (à pain, par exemple) , des aiguiers (citernes creusées dans la roche permettant la récupération des eaux de ruissellement), des apiers (murs à abeilles) , entre autres réalisations…

Concernant la calade, on peut la définir comme étant une voûte « à plat ». Les pierres sont posées sur chant, serrées les unes contre les autres, mises en tension par la mise en œuvre. La calade permet elle aussi de réguler le flux pluvial.